Ses Actions
« Je ne connais pas de joie plus grande que de donner, de se sacrifier, de se dépouiller pour ceux que l’on Aime ou que l’on ne connaît pas » Barbara


En 1995, elle enregistre un message d’appel de fond, pour l’association DAL (Droit au logement). Elle se doit de soutenir le DAL, qui a permis en 5 ans de reloger 850 familles et de faire appliquer la loi de réquisition.
Barbara signe plusieurs chèques au profit de l’association DAL. Elle ne signe pas uniquement des chèques, l’anecdote ci-dessous nous montre à quel point va son investissement pour améliorer le quotidien des autres :
Un jour, l’un des responsables du DAL reçoit un coup de fil de Barbara : elle voulait vérifier qu’il était bien sur place, l’un des immeubles occupés par des familles de sans-logis, raconte un des proches de l’association. Une heure plus tard, le type du DAL a vu arriver un taxi bourré de pulls, de pantalons et de blousons. Le taxi venait directement de Précy.
Une autre fois, Barbara, fait envoyer au DALun lot de vaisselle. Et décide de parrainer une famille de marocains hébergée par l’association. Seule condition : pas un mot à la presse.


1961 Elle participe avec RTL et Pierre Heigel à une journée de soutien à Marie Dubas (grande chanteuse de l’époque que Barbara appréciait particulièrement).
1964 Gala de soutien à Serge Lama.
1964 Gala Mutualité avec Serge Reggiani .
Elle se produit à Viry-Chatillon, dans le cadre d’une tournée des banlieues.
1964 Elle manifeste contre l’OAS, et les morts de Charonne.
Les sans-papiers, les femmes et la violence conjugale, le racisme…

1985
Barbara participe a l’enregistrement d’une chanson collective. Le disque est vendu au profit des femmes maltraitées.
1988
Participation au concert SOS racisme au château de Vincennes, elle y chante Göttingen
Elle signe un témoignage de soutien à Globe, à la suite d’une attentat contre les locaux de ce journal
1997
Barbara signe un appel pour défendre la régularisation des sans-papiers
Les sans – logis

Bien que ce soit durant l’année 1989 que, Barbara se consacrât « publiquement » à la lutte contre le sida, elle a pris conscience dès le milieu des années 1980 du drame sanitaire et humanitaire auquel nous étions confrontés. Barbara semblait en colère que cette maladie s’attrape surtout, en faisant l’Amour, elle qui avait tant chanté l’Amour. C’est le 16 septembre 1987 qu’elle chanta pour la première fois au Châtelet « Sid’Amour à mort », qu’elle précédait par cette phrase : “Voilà une chanson que j’aurais Aimé ne jamais avoir écrite”. Mais pas question de se lancer dans la lutte sans maîtriser le sujet. Ainsi, elle se rapprocha de Willie Rosenbaum, du professeur Leibovitch, et de Gilles Pialoux, urgentiste et journaliste scientifique à Libération. Elle leur posait des questions, car elle savait où elle voulait aller. Et pour éviter toute erreur, elle enregistrait les réponses sur des cassettes audio. Pour ceux qui ont connu l’émergence de la maladie, on se souvient des fausses croyances qui gravitaient autour du sida, de la panique et des ségrégations qui se créaient. A cause de ça, tant de choses inhumaines que l’on faisait vivre aux malades. Des malades mis en quarantaine, des malades qui mouraient douloureusement et surtout seuls, sans famille, ni personne, pour certains. Afin de pouvoir réaliser ce qu’elle avait en tête, il lui fallait des autorisations spéciales, particulièrement pour pouvoir chanter dans les prisons. Car elle savait, quoi qu’en disent les gens incarcérés, qu’il y a rapprochement des corps pour supporter ce désert charnel. C’est Jacques Attali qui l’a aidée à obtenir ces autorisations très spéciales. Ses actions ne se déroulaient pas uniquement dans les prisons. Barbara n’a pas fait que de la prévention par rapport au sida, elle allait aussi dans les hôpitaux au chevet des malades pour les soutenir. Pour eux, elle avait fait installer une ligne téléphonique où ils pouvaient la joindre nuit et jour. Lors de ses visites à l’hôpital, elle venait toujours avec son chéquier et “on” a même dit qu’elle s’était ruinée (l’argent dépensé était loin d’être négligeable), pour “ses” malades du sida.
*(Extrait du livre de Valérie Lehoux – Barbara Portrait en clair-obscur.)

Petits combats clandestins également, quand, à Précy passait l’épicerie mobile (en camionnette) et qu’elle payait les commissions des personnes âgées…